Bonjour à tous !
j'ai beaucoup aimé la phrase de Frédéric; disant
"... par ce que je perçois comme tel" en parlant de sa perception des notes de "pseudo-oxydation"
il est intéressant de noter que dès qu'on ressent des notes de pomme cuite, de fruits secs... on pense trop vite à l' oxydation du vin !? ...or, encore une fois, quand cette oxydation existe vraiment, le fait de conserver le vin au contact de l'air ne fera qu'accentuer ce phénomène !
ce qui n'est jamais le cas d'une Coulée de Serrant (à ma connaissance!) qui, au contraire, ne cesse de gagner en aromatique, en gras et en minéralité au fil des heures !...ce qui ne peut être le fait que d'un TRES GRAND VIN !!!
...je pense qu'au contraire, le manque d' oxygène donne des notes de "réduction" qui, aromatiquement, peuvent être confondues avec l'oxydation, particulièrement pour un vin blanc...
On devrait peut-être parler d' oxydoréduction, qui est en fait la combinaison de l'action d'un corps oxydant (l'air dans ce cas) sur un corps réducteur (le vin dans ce cas!); le vin étant un produit "vivant" que l'on a enfermé et privé d'oxygène pendant plusieurs années, il faut savoir attendre qu'il reprenne "vie" et qu'il retrouve son "équilibre" naturel...
Pour confirmer, le caractère non "oxydé" de la COULEE DE SERRANT, j'ai l'exemple "contraire" d'un ST JOSEPH blanc LES GRANITS 1997 que j'ai ouvert la semaine passée (pour les 15 ans de mon dernier fils!) , qui présentait un peu ces mêmes notes de pomme cuite, de fruits secs et d'amande amère, avec une grande minéralité et un beau gras (le parrain de mon fils l'a pris pour un...chenin
au départ!) mais une finale iodée et saline bien différente de la finale vive dotée d'une bonne acidité d'une Coulée dans un millésime pas trop solaire toutefois
...cette bouteille était excellente sur le plat de poisson, mais le lendemain soir, presque devenue "imbuvable" tant l'oxygénation du vin lui avait été néfaste!!?...
bien cordialement,